Archives de catégorie : Couple & famille

Se comprendre à cent ans

SE COMPRENDRE A CENT ANS
par Solange
de base 4

Ce message me donne l’occasion de te dire tout ce que vous m’avez apporté François et toi. D’abord par la découverte de l’ennéagramme. Tant de portes se sont ouvertes pour moi depuis la première session à Bose! J’ai pu déchiffrer en partie les mystères et incompréhensions qui avaient empoisonnés ma vie.

Et puis… l’ennéagramme m’a permis de faire les pas nécessaires vers ma mère, qui à presque cent ans, était intéressée par ce que j’ai essayé de lui transmettre de ce que j’avais découvert de moi.

Je pense que Maman était de base 1, une perfectionniste, désireuse que tout soit parfait. « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » était une de ses principales références. Elle a beaucoup souffert d’avoir une fille originale et surtout éprise de liberté. Je me suis reconnue en base 4 dès que vous en avez évoqué les caractéristiques et cela a été pour moi un événement majeur. Au lieu d’être tordue comme me disait mon père (vraisemblablement de base 8), j’étais normale, seulement différente!

L’ennéagramme nous a permis ainsi de faire un chemin l’une vers l’autre avant son décès il y a trois ans. J’ai eu l’occasion de  présenter à Maman les grandes lignes de cette découverte majeure. Et j’ai été très émue quand, quelques mois avant son décès, à plus de cent-un ans, elle m’a dit: « Je regrette que nous n’ayons pas essayé de te comprendre ! ». C’est mon souvenir le plus cher d’elle, et j’ai été tellement admirative qu’elle se remette ainsi en cause !

 

Où es-tu?

OU ES-TU?
par Dominique

Ma femme et moi avons quitté les journées de M1 et M2, conquis d’avoir entamé une exploration de nous-mêmes et d’avoir expérimenté en bonne compagnie combien l’autre est nécessaire pour se connaître. Nous nous sommes ainsi abreuvés à la source en vérifiant avec émerveillement ce que la Genèse raconte depuis si longtemps: la vanité de vouloir s’en sortir seul. Le bon Dieu nous y cherche d’ailleurs: « où es-tu? », pointant le mystère que nous avons découvert. Nous ne savons en fait presque rien de la construction qu’est notre personnage, cachant sa vérité de feuillages.

Nous nous sommes pris au jeu des dévoilements des uns devant les autres. Il est moins austère et plus efficace que les raisonnements. Les rites des rencontres, épatants, facilitent la parole, jettent des ponts, alors que nous sommes installés naturellement derrière des murailles qui enfouissent les cœurs, maçonnées inconsciemment par nos histoires, pour se protéger des affronts à nos grâces initiales. Un architecte parlerait des leurs conséquences en styles fondamentaux plus ou moins mélangés et ornés.

Même si nous n’avons abattu qu’un premier mur, quelle joie d’avoir conscience d’être déjà plus vrais, apprenant en quelques traits que ces cœurs si protégés sont tous aimables malgré de belles différences! N’est-ce pas gagner ainsi un peu de miséricorde sur soi et les autres et ensoleiller les vies?

Saint Bernard nous engage à poursuivre et abattre les autres murs: « Nul savoir, si étendu qu’il soit, ne permet d’atteindre à la plénitude de la sagesse, sans la connaissance de soi-même. » Autrement dit, la connaissance de soi n’est pas évidente. « Aussi est-il naturel que l’homme tende à se clore partout dans une sphère » comme le dit Stanislas Fumet dans L’impatience des limites. A nous de prendre les moyens d’en sortir!

L’arc en ciel des émotions

 

 

L’ARC EN CIEL DES EMOTIONS
par Marie, de base 8
et Etienne, de base 6

 

 

 

C’est une fillette qui se prenait pour une guerrière, et qui luttait, seule, sur son cheval fougueux Colère, au milieu de l’hostilité d’un paysage aride.

Mais tout à coup, ô joie, après de rudes chevauchées inutiles, elle aperçoit le pont des émotions, sa planche de salut, qu’elle commence à emprunter avec bonheur. Ce pont arc-en-ciel , il lui a semblé tout d’abord tellement volatile et aérien, qu’elle n’osait s’en servir, de peur de tomber dans le précipice. Mais sa chaude palette de couleurs l’a finalement séduite et rassurée, et ce n’est désormais plus un ennemi à combattre, mais un outil bienveillant qui va l’emmener vers les riantes et prometteuses rives de la sérénité, lumineuses et verdoyantes.

Au milieu des flots déchaînés de la mer Peur, surmontés d’un bel arc-en-ciel apaisant, un jeune matelot souriant tient fermement le gouvernail du bateau Émotions. Après de nombreux essais infructueux et douloureux, il est enfin heureux, car il commence à considérer les éléments en furie non plus comme de potentiels ennemis à fuir, mais comme des compagnons de route avec lesquels il est possible de composer pour atteindre paisiblement le rivage. La devise du garçonnet pourrait être : «  Dieu ne nous a pas promis une traversée facile, mais une arrivée à bon port ». Alors, haut les cœurs et duc in altum !!!

 

Le garçonnet et la fillette se retrouvent avec bonheur dans le symbole de l’arc-en-ciel, leur aile 7 commune: à l’aide de ses chatoyantes couleurs, ils ont ainsi deux ailes pour construire ensemble de beaux projets dans l’humour et la fantaisie.

Joie !

JOIE !
par Blandine et François-Xavier

Nous sommes très heureux, tous les deux, d’avoir pu participer ensemble à cette session avec vous !

Vraie découverte de l’enneagramme, qui est un peu une révélation… et qui portera des fruits, c’est sûr !

Merci pour cette animation interactive, joyeuse et très professionnelle en même temps, très attentionnée et délicate pour chacun.

Ce fut très riche, nous sommes donc tout à fait partants pour participer au M2 en novembre prochain, nous nous y préinscrivons donc avec joie.

Je viens d’aller sur ton site et j’ai consulté quelques témoignages très beaux…. nous allons regarder cela et nous replonger avec joie dans nos bases pour les découvrir encore plus, les faire murir, en parler ensemble pour les aider à s’épanouir…

 

Fleurir

FLEURIR
par François-Xavier
avec Florence

 

Nous sommes dans une énorme digestion de ces deux jours passés avec vous tous maintenant que nous avons nommé.

Nous pouvons faire mémoire et fleurir comme au printemps.

 

C’est vraiment une merveilleuse autorisation que nous nous donnons grâce à cette recherche que vous nous faites faire, et dans laquelle vous nous aidez grâce à votre expérience et votre cœur.

Je transmets autour de moi le bien que je pense de votre travail.

 

En famille

EN FAMILLE
par Ann
avec Jean-Marie, Elise, François, Cécile et Noémie

C’est l’histoire improbable d’un voyage familial inattendu à Fontainebleau.
Une histoire née et jalonnée de confiance.
Confiance en la personne qui nous avait parlé de l’Ennéagramme et de la bienveillante manière dont la formation était donnée là-bas.

Confiance en la vie que chaque enfant, à l’étape où il en était arrivé aujourd’hui, aurait la capacité de prendre assez de recul que pour accueillir ce temps comme un éclairage pour sa vie, sur son fonctionnement, ses aspirations, ses peurs, ses joies, ses désirs.
Confiance des enfants de suivre cette proposition sans la connaître vraiment et de jouer le jeu de l’investissement minute après minute…
Confiance de Valérie et François d’accepter ce challenge inédit et délicat..
Oui, c’était un peu une folie !
Non ce n’était pas gagné d’avance.
Confiance lève-toi ! Confiance levons-nous…

Nous sommes rentrés le cœur paisible, un peu plus  humanisés après ces deux jours d’invitation à l’écoute et à la parole.
A l’écoute de ce qui se disait en nous, et de ce que l’autre disait de nous.
Se laisser révéler, enfants, parents par la parole respectueuse de l’autre, son enfant, son frère, sa sœur, son papa, sa maman, son conjoint. Revisiter, parfois avec humour, des moments partagés, des anecdotes familiales…
Accepter de lâcher prise, de retoucher à l’histoire joyeuse ou nouée de l’enfance, essayer d’accompagner l’autre, s’il en a le désir, dans les réalités joyeuses ou douloureuses de sa plus ou moins longue vie.

Merci tellement à Valérie et François d’avoir accueilli chacun dans sa différence et sa spécificité. Merci pour la complémentarité et la perspicacité dans l’animation et de nous avoir fait découvrir autrement de grands visages de l’Evangile et de la spiritualité.

Merci enfin de nous avoir permis d’être je et nous en toute liberté et sécurité,  de nous avoir permis de vivre cette étape en famille. Chacun maintenant peut, à son rythme, cœur, corps, esprit laisser mûrir en lui les fruits de l’ensemencement…

Ann

En guise de réponse, je vous redis encore à chacun à quel point nous avons été émus et heureux, François et moi, de ces deux jours. Simplicité, humilité, vérité: il en faut en effet de la confiance… et du courage aussi. C’est très beau à contempler.

Je me suis sentie petite au début et un peu gênée d’être accueillie ainsi dans l’intimité d’une famille.
Puis très vite, quelque chose de très naturel s’est installé, il n’y avait plus qu’à… vous laisser faire.

Les instants que je garde? Les petits flashs-backs joyeux sur des moments qui vous sont propres et qui disent quelque chose de ce qui vous unit. Celui où toute la famille a éclairé, tout en délicatesse, pudeur et douceur, l’expression de la colère de Jean-Marie qu’il ne pouvait pas voir de lui-même. Les douces provocations de François – sa manière à lui d’ouvrir une brèche sur l’essentiel (en vérité, il a largement contribué à la profondeur de ces deux jours), l’affection entre frère et sœurs et leur complicité dans le scoutisme; les petites joutes taquines aussi, tellement vivantes; l’ancrage tranquille de Noémie, l’énergie souriante de Cécile, l’attention (et les attentions) d’Elise. Et cette sacrée maman qui embarque les siens par instinct, par amour profond et qui passe avec eux la porte étroite de ce pari un peu fou. Et puis ce qui circule entre vous d’ardeur, de vie, de foi partagée dans une grande liberté. Quel cocktail… Une expérience unique, que je ne suis pas prête d’oublier.

Alors un très grand merci en retour, sans oublier la Petite sœur ermite qui a été notre trait d’union, ingénu et orant.
Belle route à chacun !
Bien amicalement,
Valérie

 

 

 

Le couple comme forêt vivante

L’ARBRE ET LE ROCHER
Métaphore d’un couple
par Florence de base 6 et Benoît de base 3

La forêt de Fontainebleau respire la nature et la vie! Merveille des merveilles… On s’y ressource, on s’y promène, on y discute, on y court, on y aime. Déjà vingt ans qu’ils se sont installés à sa lisière…

Elle, de son côté, doit être un de ces rochers de grès qui surplombent la forêt. Quel point d’observation formidable, offrant une vue inégalée sur tout type d’obstacle qui pourrait survenir… On n’est jamais trop prudent. Allons en haut du rocher pour voir au loin; et si un cerf bramant surgissait? Et si une biche nous offrait ses bonds les plus splendides? Surplomber et voir au loin: voilà la mission du rocher vigie, qui a besoin de se rassurer pour ne pas risquer d’être trahi par son environnement. A travers ses formes tout autant surprenantes qu’impressionnantes, le rocher s’émerveille chaque jour de son ancrage improbable dans le sable blanc, illustration de sa force apparente. Solide et fidèle, ils’intègre harmonieusement à la forêt qui l’entoure.

Et lui est cet arbre, vivant et robuste au milieu des rochers. Il se bat au cœur de la vie. Il veut être fort, il veut être remarqué parmi tous ses congénères! C’est le genre de défi qu’il affectionne particulièrement: s’adapter à son environnement pour réussir, et quoi de plus difficile que de s’épanouir au milieu des rochers, planté dans du sable… Cette énergie lui donne du courage, pour persévérer dans sa recherche de soleil et de ciel bleu, et grandir, ainsi, encore et toujours. Son objectif: pouvoir parler à ses voisins et leur dire j’y étais, et je l’ai fait ! Il fera face à la tempête et ploiera tant et plus, au risque de se mentir à lui-même sur sa force de résistance. Sa quête de la vérité est intacte; rompre lui est interdit !

C’est là, au sommet de cette belle forêt, que l’arbre et le rocher se sont rejoints, unis par le même désir, celui de partager une même aventure ensemble.

Volcan et feu pour un mariage

unnamedLE VOLCAN ET LE FEU
Métaphore d’un mariage
par Anne-Sabine de base 8 et Patrick de base 3

Qui le premier du volcan ou du feu a  commencé ?

Certainement le volcan : de ses entrailles est monté brutalement un nuage de fumée, instantanément suivi d’explosions de pierres, d’étincelles et de crépitements… Il voudrait bien se calmer mais, trop tard ! Le couvercle a sauté… Une fois de plus, ce Vésuve bouillonnant de colère a fait des ravages, la nature est blessée…

Lui qui aime tant abriter sur ses flancs forêts, fleurs et quelques habitants, il n’a su s’arrêter. Tristement un nuage de cendres grises s’est ensuite déposé à ses pieds…

ob_3c61f0_volcan-de-fuego-eruption-july-28-2016Pendant ce temps la lave a coulé : le feu majestueux et noble s’est emparé de la nature pour l’illuminer. Il a couru sans s’arrêter, entraînant tout sur son passage. Il ne peut s’empêcher de passer d’arbre et arbre, réchauffant plus qu’il ne faut la nature impuissante à résister. Quelques oiseaux inquiets d’une telle énergie voudraient bien, si possible, pouvoir se reposer. Mais le feu continue sa course méthodique, se laissant tout à la fois admirer et craindre, non sans une certaine fierté…

Et le volcan gronde toujours.
Et le feu, toujours, poursuit sa course effrénée.

Quelle idée Dieu a-t-il inventée, que de laisser se croiser le volcan et le feu ?
Quelle chaleur, quel bruit, quelle énergie ! Tout y est démultiplié…

Puy de Pariou et puy de Dome, Chaine des puys, vue aerienne, 63, Auvergne, franceUn jour, peut être, le mariage du volcan et du feu ressemblera à ce paysage reposant des volcans d’Auvergne, ronds et verts, paisibles et reposants, où l’on viendra puiser une eau fraîche et pure, où le seul feu sera celui de modestes brindilles…

Allons,  ne rêvons pas… une vie n’y suffit pas…

Mais comme rien n’est impossible à Dieu, l’Eau Vive pourrait un jour calmer leurs ardeurs : Espérons !

 

Accords parfaits

unnamedACCORDS PARFAITS
Métaphore du couple
par Anne-Claire, de base 7
et Marc, de base 5

C’est une belle mélodie qui émane et retentit dans ce salon XVIIIème.

En s’approchant doucement, on peut percevoir deux sons bien distincts et leurs accords parfaits.

Ces deux instruments à cordes s’accordent. Ils jouent parfois ensemble, parfois à contre-temps ou encore l’un après l’autre ; l’un laissant la place à l’autre le temps de l’écouter, d’admirer ses arpèges et d’essayer à son tour d’élever ses notes, plus hautes encore, pour finalement s’élever mutuellement.

violon,-rose-rouge,-piano-219257Le piano, lui, est stable, bien ancré sur le sol, imposant de prestance avec son bois bien poli. Il a belle allure dans ce salon! Mais attention, il ne joue pas pour tout le monde, son clavier est bel et bien verrouillé par une clé. Si vous regardez de plus près, il ne laisse rien paraître, mais sous son couvercle sont contenus tous ses arpèges. C’est assez rare qu’il laisse échapper ses harmoniques, celles qui lui permettraient de s’accorder avec l’extérieur.

Le violon, quant à lui, ne tient pas en place. Tantôt prêt à danser sur des airs celtiques, il aime à varier sans cesse et passer du classique au tzigane, de la complainte mélancolique à joyeuse. Sa table d’harmonie est légère et se laisse porter, amusée, par les consonances que lui fait découvrir son compagnon de pièce.

Voyez donc, ce petit instrument porte une attention toute particulière à tout ce qui peut attiser sa curiosité. Tout, pour ce jeune stradivarius au bois personnalisé, singulier et sculpté, peut être une source d’engouement, d’enthousiasme et d’idées nouvelles à apporter à sa volute. D’ailleurs, ce piano dans le coin de la salle, semble bien mystérieux parfois…

Les airs souffrotants ne sont point ses favoris, loin de là! Son archet préfère de beaucoup faire vibrer ses cordes pour égayer la mansarde qui l’entoure et faire valser son chevalet bien aiguisé. Ce n’est pas bien compliqué pour lui, il a plus d’une corde à son manche! Ses ouïes quant à elles, sont toujours bien ouvertes et recherchent sans cesse le sens profond de chaque vibration qui l’entoure. C’est notamment pour cela qu’il dispose d’une mentonnière, ceux qui l’approchent savent bien qu’ils peuvent se reposer sur lui.

Le piano à queue, pendant ce temps-là, observe. Parfois sans bouger une seule touche de son clavier. Craint-il que le violon ne s’approche trop près? Cherche-t-il à comprendre avec attention chaque mouvement qui l’entoure? Ou, pense-t-il,à ce moment-là,avec méthode, à la partition qu’il a sur son pupitre? Peu importe, mais bien qu’il utilise souvent sa pédale de sourdine, ce n’est pas un hasard qu’il possède une pédale de prolongation, pour sa patience légendaire, et une pédale forte, pour proclamer son désaccord, toutes dièses appuyées, quand cela semble nécessaire.

Mais, lorsque que ces deux instruments se retrouvent enfin, la résonnance ne fait plus qu’un.

 

 

Bénédicte et Vincent, viticulteurs

SAMSUNG

BENEDICTE ET VINCENT, VITICULTEURS

« L’ennéagramme a agi pour moi comme un révélateur : il n’y avait rien, puis j’ai plongé dans le noir, et le blanc est venu contraster, me montrant à quel point je suis un chef-d’œuvre unique et complexe. »

SAMSUNG

 

 

 

« Il y a la transmission de l’ennéagramme et il y a la beauté avec laquelle on peut s’en servir. Vous êtes des accoucheurs d’âmes qui incarnez ce que vous enseignez. Nous avons reçu une base complète : c’est vraiment une paix de se nommer, de dégager notre être profond et ce qui motive nos actions. J’ai le sentiment que le champ est libre pour faire le bien ! »

 

« J’aime cette phrase de Fabrice Hadjaj : « La parole révèle, à chaque être, sa vocation. » Ma vocation aujourd’hui peut commencer à se réaliser, c’est celle d’être pleinement à ce que je fais grâce à ce que je suis, d’où le lien avec la méthode Vittoz qui est une des suites logiques. »