Le Père Jean-Claude Badenhauser, jésuite, mort en 2011, est intervenu dans une session des responsables de la « Pastorale des Nouvelles Croyances et des Dérives Sectaires », en 2011. Voici le texte de son exposé, publié par Croire.com en 2012.
Qu’est-ce que l’ennéagramme ? Je l’ai personnellement découvert lors d’un stage de deux jours pleins – du vendredi soir au dimanche soir – animé par une femme, une chrétienne, qui intervient dans des formations en entreprises.
Je pense que la notion de « stage » est importante : c’est une expérience à vivre et non pas un cours à suivre, ou des notes à prendre en lisant des livres sur la question. En effet, il ne s’agit pas d’abord d’un Savoir – une nouvelle Gnose, diront certains -, car l’objectif est de contourner nos habitudes mentales, de traverser les différentes facettes de ce que nous montrons de nous-mêmes aux autres et de ce que nous pensons être. Il s’agit de traverser nos différents « moi », pour accéder à notre être profond, au Soi, comme disent les psychologues, même si celui-ci restera toujours, pour une part, inaccessible.
Dans ces stages, que j’ai également animés par la suite, il s’agit de : laisser chacun trouver lui-même qui il est, de l’aider à trouver son type (ce qui est souvent le cas au terme des deux jours… mais pas toujours). Il s’agit encore de ne pas confondre ce que la vie, ce que les autres (nos parents, nos éducateurs, nos entourages successifs) ont fait de nous et ce que nous sommes. Il faut pour cela avancer en «pèlerin», ne pas aller plus vite que la musique… C’est une démarche de liberté, une démarche qui libère…
C’est ainsi que j’ai personnellement très vite découvert de quel type j’étais : Je suis du type «UN», c’est-à-dire un « Perfectionniste réformateur ». Quelqu’un qui aime que les choses soient bien ordonnées, bien faites et qui aime également réformer l’environnement et l’entourage en fonction de l’idée qu’il s’en fait. Un des traits de ce type, c’est qu’il voit d’abord ce qui ne va pas. (Exemple : dans une pièce : une ampoule grillée.) C’est très utile, dans une communauté ou dans un groupe, d’avoir quelqu’un qui a ce don. Mais vous sentez également que cela peut devenir pesant, voire insupportable, lorsque cette facette de son tempérament devient prédominante, envahissante. L’ennéagramme m’a permis de prendre conscience de ces fonctionnements. Ainsi, encore, de la colère qui m’habite. Le « UN » ne l’extériorise que très rarement, mais cette « rouspétance intérieure » est son « moteur » interne… Ainsi, ça commence de bon matin: « Qui a encore laissé la fenêtre ouverte ? » – « Qui a encore oublié d’éteindre la lumière… ? » Et la colère gronde… Un autre point : le UN supporte mal les reproches ou les critiques qu’on peut lui faire… Il ne supporte pas non plus d’être en retard ou d’attendre…
L’Ennéagramme m’a permis de prendre conscience de ces comportements, mais il m’en a également donné des clefs de lecture et donc des possibilités d’évolution. Et c’est cela qui est intéressant et libérant.
En ce sens, je dirais que l’ennéagramme est « un outil » parmi d’autres pour mieux se connaître et mieux comprendre les autres. Je me souviens de la présence, à ce même stage, d’un couple qui était au bord de la rupture. Chacun a découvert comment fonctionnait l’autre, dans sa différence, et cela a été le début d’une réconciliation merveilleuse entre eux.
Je me répète : l’ennéagramme est, pour moi, un outil, un outil parmi d’autres, comme l’Analyse transactionnelle, par exemple, ou d’autres encore qui tous supposent du discernement avant de s’en servir… Ce n’est pas un nouvel Évangile!
Ennéagramme vient du grec : ennea gramma qui signifie : « figure à neuf côtés ». Il ne s’agit pas d’une caractérologie qui nous enfermerait dans un casier. Il est, au contraire, un outil très riche et complexe qui « prend en compte la dynamique de l’homme, son évolution et les différentes facettes de sa personnalité » (E. Salmon). Il n’y a rien de rigide, me semble-t-il. Chaque type, par exemple, est nuancé par ses « ailes », c’est-à-dire par les deux types les plus proches de lui, à sa droite et à sa gauche, ainsi que par le jeu des flèches et, de proche en proche, on peut être coloré par l’ensemble des types. Il s’agit, par ailleurs, d’une démarche très concrète parce qu’elle s’applique à nos comportements quotidiens. On peut également noter qu’elle est en concordance avec de nombreuses données de la psychologie contemporaine.
L’idée principale est que tout être humain a un trait de caractère central – un « épicentre », comme j’aime à dire -, semblable à un axe autour duquel s’organise sa personnalité. Cette « fixation » correspond à un mécanisme de défense qui a été mis en place par l’enfant, par le jeune, de manière le plus souvent inconsciente (être ordonné, par exemple, ponctuel pour plaire à ses parents qui l’exigeaient). Alors, petit à petit, ces traits de caractère l’ont emporté sur le reste. L’ennéagramme nous aide à prendre conscience que notre personnalité nous a fixés dans certains comportements plus ou moins « obligés ». Mais il nous donne aussi des repères pour nous en libérer et retrouver l’essence profonde de notre être. Il nous fournit une carte routière pour évoluer, pour aller de l’avant, pour grandir en humanité.
Nous pouvons ainsi rapidement en apprendre assez long sur nous-mêmes, et ce faisant, apprendre à nous faire du bien à nous-mêmes ainsi qu’aux autres en leur devenant plus « buvables », plus agréables.
« Nous découvrons, en effet, que « notre point de vue » sur le monde est limité et en quoi il diffère de ceux des autres. Nous percevons en quoi leur voyage, leur vécu est différent. Nous commençons à comprendre leur point de vue. Nous découvrons également que d’autres partagent la même perspective que nous… Et ce faisant nous entrons dans un mouvement de compassion, tant pour nous-mêmes que pour les autres. » (Michael Goldberg, journaliste).
Un outil parmi d’autres, donc, mais qui a sa spécificité, sa cohérence propre. Ce que j’ai découvert, en l’approfondissant, c’est qu’il témoignait d’une grande et profonde connaissance de l’être humain de la part de ceux qui l’ont élaboré.
Il n’est donc pas étonnant que l’ennéagramme ait trouvé un écho favorable dans des milieux très divers, tout au long de l’histoire. D’où vient-il ? Je vous propose un rapide survol de son histoire.
2. Survol de l’histoire de l’ennéagramme
L’ennéagramme a commencé à livrer ses secrets en Amérique latine dans les années 1960, puis aux Etats-Unis où il s’est largement répandu. C’est ensuite seulement qu’il est arrivé en Europe, où il est entré dans les librairies, soit sur les rayons « sciences humaines », soit sur les rayons « religions », voire sur ceux qualifiés d’« ésotérisme ». Les frontières, chez certains libraires, sont plus que mouvantes…
Pour y voir un peu plus clair, il est indispensable de remonter aux sources de l’ennéagramme et de tenter de suivre son parcours dans le temps, même si nous rencontrons très vite des incertitudes historiques concernant certaines affirmations ou leur annexion par tel ou tel courant philosophique ou religieux. Mais en même temps, tous ceux qui se sont approchés de l’ennéagramme ont été étonnés de sa prégnance.
Nous en trouvons une première trace, 1 500 ans avant. J.C., en Chaldée. On y a, en effet, trouvé le sceau de l’ennéagramme, sa représentation.
En Grèce (qui semble en être la source), Pythagore et son école en font mention dans le Neuvième Sceau. De là, cela passe chez Platon, Plotin et, par lui, vers certains milieux du judaïsme.
Dans les débuts du christianisme, on trouve des traces de l’ennéagramme dans les églises chrétiennes de Perse au IIe siècle.
Par Platon, Plotin et Philon d’Alexandrie, l’évêque appelé Pseudo-Denys aurait connu l’ennéagramme.
Aux IIIe et IVe siècles, les Pères du Désert recherchaient avec persévérance le calme des passions (apatheia), la paix du cœur (hesychia) et la contemplation du divin (théoria) jusqu’à la transformation en Dieu.
Ainsi, Evagre le Pontique parle-t-il en termes proches de l’ennéagramme : « Je dois identifier en premier lieu le type auquel j’appartiens, afin de vaincre mon vice. Je dois observer où s’écoule le courant de mon énergie, et ce qui m’arrête et m’entrave. La source de ma principale faiblesse est également la source de mon don le plus remarquable. C’est au travers de mes passions les plus violentes que je puis me frayer un chemin vers mon talent le plus sûr ; alors, ma passion sera transformée et je pourrai porter les fruits que l’Esprit de Dieu m’a accordés en partage. »
Les premiers chrétiens empruntaient donc à d’autres traditions des moyens qui pouvaient soutenir leur développement spirituel propre.
- XIVe et XVe siècles : nouvelles traces chez les Soufis musulmans (courant mystique) : des Maîtres soufis connaissaient – et connaissent toujours encore – l’ennéagramme et l’utilisent pour le développement spirituel de leurs disciples.
- Dante a certainement connu l’ennéagramme, d’après certains passages de La Divine Comédie.
- Au début du XXe siècle : George Ivanovitch Gurdjieff (né en 1870) trouve une carte d’Egypte avant que ce pays ne devienne, pour une part, un désert, et sur cette carte il repère la présence d’un monastère. Il s’y rend, découvre que ce monastère existe toujours, et il y trouve le diagramme de l’ennéagramme.
Il va l’utiliser, mais son enseignement est surtout pratique, sous forme d’ateliers, de groupes de connaissance de soi, avec des éléments de thérapie. Son oeuvre n’est connue que dans de petits cercles, mais il ne révèle rien de l’outil lui-même. Personnage énigmatique, gourou autoritaire, violent même pour provoquer les gens à aller à l’essentiel. Il n’a de cesse de transmettre ses idées et sa spiritualité ésotériques.
Gurdjieff a un disciple, Pyotr Oupensky. Celui-ci va publier un livre en 1949 – l’année de la mort de Gurdjieff – dans lequel il parle de cette approche.
Comme nous pouvons le constater, avant d’en arriver à l’histoire contemporaine, le fleuve n’est pas unique ; il comporte des bras multiples par où l’ennéagramme est arrivée jusqu’à nous. J’utilise cette image car le fleuve va devenir unique, un temps très court, avant de se séparer à nouveau en plusieurs « courants ».
Tout est parti d’Oscar Ichazo, un Chilien, né en 1931, qui grandit en Bolivie. Dans les années 1960, il fonde le Arica Institute du Chili : Ecole de vie spirituelle. L’ennéagramme est utilisé comme chemin spirituel pour aller vers le Soi. (N.B. Le Soi = lieu invulnérable où l’on devient ce que l’on est par un Autre. En terre chrétienne, on parlerait du cœur biblique.)
Ce sont des gens très droits. Ils vont certes utiliser également des chemins ésotériques, mais ils laissent libres les participants de prendre d’autres chemins : la Bible, l’expérience chrétienne, etc. Ils proposent aujourd’hui des séminaires de 40 jours pour faire ce travail sur soi…
En 1970 : 54 Nord-américains suivent une session de 10 mois avec Ichazo. Parmi eux : Claudio Naranjo, un psychiatre chilien habitant en Californie. Celui-ci va faire le lien entre l’ennéagramme et la psychiatrie contemporaine. 1972 : Fondation à San Francisco d’un Centre Arica.
Pendant plusieurs années, l’ennégramme n’est accessible qu’aux étudiants d’Oscar Ichazo et de Claudio Naranjo.
Mais ce dernier convoque à une session Bob Ochs, jésuite, et Helen Palmer, une psychologue qui étudie le New Age, ainsi que d’autres psy. Il leur fait signer à tous un engagement à ne pas en parler, avant que les recherches n’aient suffisamment avancé. Tous signent. Et tous vont publier à peine sortis de la rencontre ! Deux centres jésuites vont s’en servir : Loyola College, à Chicago et l’Université de Berkeley, en Californie. Parmi eux Patrick O’Leary, s.j., mais il y a aussi Maria Beesing, o.p. qui enseignent plusieurs modèles de l’ennéagramme. Certains de ces jésuites ne le sont plus (crise de 1970). Mais d’autres poursuivent la recherche et l’enseignement. Il y a aussi des franciscains comme Richard Rohr qui a écrit un livre intéressant avec le Pasteur Andréas Ebert : Ennéagramme : les neuf visages de l’âme.
Helen Palmer, spécialiste de la gestion d’entreprise, publiera L’ennéagramme, puis L’ennéagramme au travail et en amour. Elle prétend un peu incarner la vraie ligne de l’ennéagramme. Mais il subsiste d’autres courants…
Le courant dominant Nord américain devient très vite une typologie caractérologique, comportementaliste. Il est utilisé dans toutes sortes d’applications: les affaires – les cabinets de « chasseurs de têtes » -, la gestion, l’éducation, la médecine, la thérapie, la spiritualité, etc. C’est fort dommage, car ce courant a beaucoup appauvri et simplifié la richesse originelle de l’ennéagramme qu’il importe de garder. Or, en France, c’est de manière dominante le courant nord-américain qui l’emporte du fait des traductions de livres et des sessions inspirées par ce courant.
4. L’ennéagramme est-il compatible avec l’expérience spirituelle chrétienne ?
Il n’est pas souhaitable du tout de forcer les ressemblances entre l’ennéagramme et les démarches de la foi chrétienne. Inutile de vous dire qu’il ne manque pas de gens qui se sont empressés de le faire, en rapprochant, par exemple, les «compulsions» des péchés capitaux, etc. Ainsi de la colère, de la peur ou de l’indolence… Or ce ne sont pas des péchés ! Dans un premier temps, ce sont des « fonctionnements » dont nous ne sommes pas maîtres. Ils peuvent, certes, devenir par la suite des péchés selon ce que j’en fais…
L’ennéagramme est un outil qui a sa cohérence propre, indépendamment de toute religion ou spiritualité. Il s’adresse indistinctement à tous ceux qui cherchent une évolution humaine et spirituelle, mais il n’a aucune prétention «théologique». Alors ne lui reprochons pas, comme cela a été fait, d’avoir omis certains points dans sa « théologie » !
De même, ce n’est pas parce que Gurdjieff ou d’autres ésotéristes ainsi que certains groupes sectaires l’ont utilisé que l’ennéagramme est ésotérique ! Bien des sectes se servent de la Bible, ce qui n’empêche pas la Bible de rester pour nous la source de notre foi.
Une fois les territoires bien définis, bien distingués, il est évident qu’on découvre une compatibilité manifeste entre l’éveil, la mise en route vers son « Essence » et l’expérience spirituelle chrétienne. Pour un chrétien, l’ennéagramme est un outil merveilleux pour «préparer les chemins» afin d’accueillir l’Amour de Dieu. Celui-ci ne sera pas, pour autant, le fruit de nos efforts. Il restera toujours un Don gratuit. Mais nous aurons pu mieux l’accueillir parce que l’ennéagramme nous aura permis de mieux nous connaître et de nous ouvrir ainsi davantage à la grâce. « Me connaître. Te connaître », disait déjà St Augustin. La connaissance de soi, nous le savons bien, n’est pas étrangère à la connaissance que nous avons de Dieu, aux représentations que nous nous en donnons.
Si l’on fait un amalgame des deux, on va à la catastrophe, ou du moins à un embrouillamini qui n’aidera personne et qui peut altérer la foi.
J’apprécie beaucoup ce que fait un de mes collègues jésuites. Sur huit jours de «retraite», il propose d’abord deux à trois jours d’initiation à l’ennéagramme. C’est le temps du : « Me connaître. » Les cinq autres jours, il donne une retraite selon les modalités classiques : méditation ou contemplation de textes bibliques ; accompagnement spirituel, etc. L’ennéagramme aura servi à labourer en profondeur la terre de notre personnalité. Le soc de la charrue aura permis de pénétrer davantage dans les profondeurs de cette terre et de la préparer ainsi à accueillir la semence de la Parole de Dieu. Les fruits en sont évidents.
Ainsi, par exemple, prend-on en considération le fait que les gens de la « tête », ne prient pas de la même façon que les gens du « cœur » et que ces deux-là ne prient pas comme les gens de « l’instinct »… Il est important de s’en souvenir dans l’accompagnement de ces personnes, chacune pour ce qu’elle est, et dans les propositions qu’on leur fait au cours d’une retraite.
De même qu’on ne prie pas de la même façon selon qu’on est un «perfectionniste» ou un «chef», un «optimiste bon vivant» ou un «battant efficace», on n’accompagne pas de la même façon quelqu’un dont la dominante est d’être «altruiste» ou «artiste romantique».
Ainsi, j’ai accompagné une religieuse qui m’a dit qu’elle était du type UN. Toute sa vie spirituelle était corsetée par la rigueur, la précision, le volontarisme : « Je n’arrive pas à faire mon heure d’oraison comme je le voudrais… J’ai des distractions en priant mon chapelet. On me reproche, en communauté, d’être tendue… Ça bouillonne en moi. » J’ai essayé, grâce à la carte routière de l’ennéagramme, de l’aider à « mettre un peu de jeu », un peu de « souplesse » dans sa vie spirituelle et communautaire… Peu à peu quelque chose s’est détendu en elle et elle a pu accueillir l’Amour gratuit du Seigneur pour elle, libérée pour une part de son volontarisme, « ce tombeau de tant de vies spirituelles ». Lorsque j’accompagne un SEPT, un « Optimiste bon vivant », je procède, évidemment, à l’inverse, en lui donnant des repères précis par rapport auxquels il va avoir à se situer. Il a, je crois, besoin de balises.
On pourrait encore en dire beaucoup sur «ennéagramme et vie communautaire» ou «ennéagramme et communication»…
5. Les limites et les dangers de l’ennéagramme
Même si l’on peut qualifier l’ennéagramme d’outil humaniste et même spiritualiste au sens large, il ne remplacera jamais la Bible et l’Évangile, ni les pédagogies spirituelles élaborées par les diverses familles spirituelles nées dans l’Église : les spiritualités bénédictine, franciscaine, ignacienne, carmélitaine, etc. Il importe de maintenir chaque démarche à sa juste place, de les distinguer, même si elles sont en interaction, car l’être humain est un. Il y a des dangers, là comme ailleurs, lorsqu’on absolutise un outil qui n’est jamais qu’un moyen… lorsqu’on en fait une spiritualité qu’on déclare chrétienne.
Ainsi les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, qui sont un bien de l’Église universelle, ont-ils été utilisés par la première génération des prêtres de Chabeuil, de façon fondamentaliste et manipulatrice. Et ils le sont, encore aujourd’hui, par certains courants intégristes… Hors du champ de l’Église, j’ai même vu une publicité ainsi libellée : « Stage de formation à la vente, selon la méthode infaillible des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola. » Quand on isole la lettre de l’Esprit et de la tradition vivante, tout devient possible. Hélas !
Mais ce n’est pas pour autant que les Exercices spirituels ne sont pas restés un don précieux fait par le Seigneur à son Eglise et ils aident de nombreuses personnes qui s’y reconnaissent à grandir dans leur expérience spirituelle de liberté et de foi en ce Dieu que nous a révélé Jésus Christ. Il en est de même, toutes proportions gardées, de l’ennéagramme.
Merci beaucoup pour ceci.