des émotions comme langage

haddock-colereDES ÉMOTIONS COMME LANGAGE

Souvent nous considérons nos émotions, surtout quand elles sont aversives comme la colère, la tristesse ou la peur, comme des écarts à dominer, des faiblesses à contenir, des travers à corriger. S’il est évident que leurs excès peuvent être néfastes, elles ont pourtant toutes quelque chose à nous dire sur notre état intérieur. Et si nous ne les écoutons pas, non seulement elles risquent de redoubler leurs manifestations mais encore nous manquerons d’éléments essentiels à un acte libre.

Chacun, nous les connaissons toutes plus ou moins, mais certaines bases de l’ennéagramme en privilégient une en creux ou en plein, c’est-à-dire en y cédant ou en évitant de s’y confronter alors qu’elle les habite. En cas de stress, elles en sont envahies de manière quasi automatique et parfois inconsciente. La colère pour les bases 1, 8 et 9; la tristesse pour les bases 2, 3 et 4 et la peur pour les bases 5, 6 et 7.

Qu’en faire ? Ce n’est peut-être pas la bonne question. Il n’y a rien à faire avec une émotion : ni la gérer, ni la combattre, juste l’accueillir. Sentir où et comment elle se manifeste dans le corps, éventuellement la nommer, en prendre conscience, oser la traverser. Et avec un peu d’entrainement vous verrez, le message étant passé, l’énergie qu’elle mobilise est disponible pour du nouveau…

Avec pour tous, la boussole de la joie. Petite explication :

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